Dimanche 29 janvier, à 20h30, entrée 5 euros

trio-palechouki-nb

L’ensemble «  Palechouki » navigue sur les rythmes de la Mer Noire, vers des mélodies tziganes, et des chansons russes aux accents des Balkans. Entre envolées virevoltantes et mélopées nostalgiques, l’ensemble « Palechouki » propose un voyage musical aux passerelles irréelles… La qualité de l’interprétation rappelle l’exigence de la musique de chambre et l’esprit russe, les textes chantent comme un quatuor à cordes où la puissance populaire de la fête, la joie, la tristesse et la nostalgie des peuples tziganes sont présents comme une danse… Les trois confrères du célèbre groupe Translave se retrouvent en trio dans ce nouvel ensemble. Chaque musicien possède une remarquable maîtrise de l’instrument et un sens du toucher très personnel : le violon tzigane tisse les ficelles mélodiques et guide  sur les chemins avec cette fluidité et cette légèreté qui donnent un son d’une grande clarté. Le chant et l’accordéon nous transportent dans les plaines russes. Le piano argentin affirme la touche latine des couleurs harmoniques… Laissez-vous séduire et confiez-leur vos valises, le périple proposé est aussi entraînant que méditatif, l’enthousiasme offert est authentique et communicatif.

1876516cca2982ebf327fe3461ff5253

A l’origine de « Palechouki » se trouve  Micha Passetchnik, trompettiste, accordéoniste et chanteur biélorusse, né à Mozyr en 1972. Il fait ses études au Conservatoire de Région de Mozyr puis à l’Académie de Musique de Biélorussie où il obtient ses prix de trompette, musique de chambre et direction d’orchestre. Parallèlement, il joue dans différents orchestres de bals (trompette et accordéon) et il découvre le large répertoire des musiques nomades notamment les musiques traditionnelles de l’Europe de l’Est et les musiques Tziganes, sans oublier la musique populaire russe. A son arrivée en France en 1995 dans le cadre d’un échange culturel, il rencontre d’autres musiciens, tout autant influencés par les musiques russes et tsiganes. Ensemble, ils décident de créer le groupe « Translave ». Avec ce groupe, pendant une dizaine d’années Micha Passetchnik effectue des tournées nationales et internationales (Espagne, Argentine, Roumanie, Suisse). On le voit au côté de Jean-Marc Padovani, Roberto Aussel, Raül Garello. Actuellement, Micha Passetchnik est musicien du groupe Bajka (www.bajka.fr), de la fanfare « Le Spectre d’Ottokar » (www.spectre-ottokar.com), du collectif « Jeu à la nantaise » (http://alazim-muzik.com/?page_id=4764) et professeur au Conservatoire à Rayonnement Départemental musique et danse de Saint Nazaire.

iacob_maciuca_credit_astrid_di_crollalanza

Iacob Maciuca- violoniste. Parmi les meilleurs élèves du conservatoire de Bucarest, dans les années 80, il y en avait un qui s’appelait Marian Iacob Maciuca, né à Tulcea, dans la région de la Dobrogea, sur les bords de la Mer Noire. Une fois empoché le prix qui attestait de ses hautes compétences, celui-ci s’est spécialisé dans la musique traditionnelle de Roumanie et la musique tzigane. Il a tôt fait d’être repéré et apprécié. Sa route va passer plusieurs fois par la France, où il se produit avec différents groupes de musique traditionnelle. Il choisit finalement de s’y installer, en 1992. Avec le pianiste Gerardo Jerez-Le Cam, il forme le Cuarteto Jerez, dédié au tango. Parallèlement, Iacob Maciuca enseigne le violon et intègre l’Orchestre de l’Ouest, dirigé par Jean-Pierre Bréhu. En 1996, il relie le tango et la musique tzigane à travers le groupe Translave, puis il tourne quelque temps avec le saxophoniste de jazz Jean-Marc Padovani. Son violon continue de séduire ensuite au sein du trio Dobrogea (nom de sa région d’origine). Les courses folles du cymbalum y sont lancées par les doigts agiles de Mihaï Trestian, aujourd’hui toujours à ses côtés au sein de son quartet où officie également le copain pianiste de ses débuts en France.(www.myspace.com/iacobmaciuca4)

gerardo_alejandro-rumolino

Gerardo Jerez le Cam –pianiste et compositeur. Entouré depuis l’enfance par les sons syncopés des tangos argentins, Gerardo Jerez Le Cam trouve en France le lien avec les musiques de l’Est de l’Europe. Sa musique mêle élégamment les sonorités de ces deux styles musicaux aux identités fortes, et nous offre une musique métissée pleine de mélancolie. Le lyrisme et la nostalgie des immigrants des pays de l’Est de l’Europe transparaissent dans les phrasés de ce musicien. Gerardo Jerez Le Cam a le cœur populaire, la nostalgie argentine et l’écriture contemporaine. Compositeur, pianiste, il voyage sur le clavier dans l’imaginaire de Buenos Aires, et des images l’accompagnent comme un marin de port en port. Les rencontres avec des musiciens d’origines diverses ont marqué son parcours depuis son arrivée en France en 1992…